Et c'est toujours le percement par la lance l'essaim de guêpes qui fond sur l'œil la lèpre et c'est toujours le flanc ouvert
et c'est toujours l'enseveli vivant
et c'est toujours le tabernacle brisé
le bras faible comme un cil qui lutte
fleuve et c'est toujours la nuit qui revient l'espace vide mais qui guette
et c'est toujours la vieille sangle
et c'est toujours l'enseveli vivant
et c'est toujours le balcon écroulé.
Le nerf pincé au fond du cœur qui se souvient
l'oiseau-baobab qui fouaille le cerveau
le torrent où l'être se précipite
et c'est toujours la rencontre dans l'orage
et c'est toujours le bord de l'éclipsé
et c'est toujours derrière la palissade des cellules
l'horizon qui recule, qui recule...
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012