Poèmes

Enfermé

par Michel Leiris

Seul

devant les ronces des cornes

D'un geste preste

émondant les aspérités de la course

il tourne

et son flanc sec décrit

l'écusson à multiples pointes du houx

pour la fête

des brasiers s'essoufflant vers l'or amer du gui

Cendre des luttes extrêmes la bête stupéfiée attend sourde comme un stère de bois passé le strict impact de la cognée contre l'écorce
indéchiffrable



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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