Poèmes

El Alba

par Jules Supervielle

Jules Supervielle

Couvertures de laine
Sur un corps de poète
Un mouton met sa tête
Sur le bord de mon lit.
Avec ses yeux de verre
A-t-il passé les mers
Ou descend-il du ciel
Foncé de l'Argentine?
Un agneau saute dur
Sur mes genoux frileux
Qui depuis vingt-cinq ans
N'ont pas fait leur prière.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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