La première fois que je le rencontrai
devant la forêt des hêtres
Ton visage me dit qu'amour n'était
Ni impatience ni force
Mais je ne te crus pas et je m'en allai
par toutes sortes de routes
Dans les nuées
Puis vint le jour où mon fantôme
Avec plaisir te reconnut à l'orée de la même forêt
Toi aussi tu le retrouvas et la voix parla dans l'air
«Amour, dis-tu, n'est ni impatience ni hâte!»
Alors seulement je te crus
Maintenant la neige put s'étendre
Sur toute parole inutile et silencieuse
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012