D'un coup d'estoc,
Chissay, noble homme et fort,
L'an dix-et-sept, sous malheureux effort,
Tomba occis, au mois qu'on sème l'orge,
Par
Pomperan : qui de
Boucal et
Lorge
Fut fort blessé, quoiqu'il résistât fort.
Chissay, beau-jeune, en crédit et support,
Fit son devoir au combat et abord :
Mais par hasard fut frappé en la gorge
D'un coup d'estoc.
Dont un chacun de deuil ses lèvres mord,
Disant : «
Hélas, l'honnête homme est-il mort ?
Plût or à
Dieu et monseigneur saint
George
Que tout bâton eût été en la forge
Alors qu'il fut ainsi navré à mort
D'un coup d'estoc. »
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012