Poèmes

De Jehan le Veau

par Clément Marot

Ci-gît le jeune
Jehan le
Veau,
Qui en sa grandeur et puissance
Fût devenu bœuf ou taureau :
Mais la mort le prit des enfance.
II mourut veau par déplaisance :
Qui fut dommage à plus de neuf,
Car on dit (vu sa corporance)
Que ce eût été un maître bœuf.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top