Casanova, dans son exil, disait à qui voulait l'entendre : «
Je suis
Casanova, le faux
Casanova. »
Ainsi de moi,
Messieurs... comme assurément on l'entend.
Mâchez bien vos aliments avant de mourir.
Mâchez-les bien : une, deux, trois!
Triste figure c'est celle du diable,
Triste figure celle qui vous écoute.
Au chenil! au chenil! et pour toujours.
Appuyez-vous sur mon épaule, mon enfant,
Appuyez-vous sur mon âge et sur mon expérience,
Appuyez-vous sur ma religion et ma dépendance,
Appuyez-vous longtemps avant de vous en trouver bien,
Appuyez-vous en rêve et sans le montrer à personne,
Appuyez-vous, plat contre dos et dos contre plat,
Appuyez-vous, chien dans le chenil.
Noyau dans le fruit, homme dans son néant.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012