Le visage plaît.
La carcasse hypnotise.
Champs de bataille épars dans le continent. Épars les hommes.
Épars les os, culbutées les machines.
Des yeux de soldats morts ne s'égarent plus dans le spectacle multiforme du monde.
Plus fixes que la philosophie, plus fixes que la vengeance, les yeux des soldats morts.
Les têtes, qui s'étaient laissées chavirer par les rêves, gisent maintenant comme des cailloux.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012