El maintenant cette tête est à
Milady
Vermine; elle n'a plus de lèvres...
Dans pré verdoyant
Ayant chu cet ange À l'éclat des faux
Reconnut menace
Les arbres luisaient avant l'ombre
Les mouches s'étaient tues
L'intrus rêvait dans belle nature
Sur cette image apparue
Dans pré verdoyant
Songeait le déchu
Indécis, un ange À la halte basse
Si riait la mort
Dans la chair des forts
Ouvrant la blessure
Et passant les plats
O dais de verdure
Du tombeau fermé
Milady
Vermine
Attaquait la viande
Sous l'herbe si pure
Milady
Vermine
Dame de l'envers
Travaillait la chair
ô louange dure
En terre si fine
Milady
Vermine
Atteint la structure
Dans pré verdoyant
S'écœurait un ange
Mais savait que l'os
Sous toute figure
Montre polissure
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012