Je suis un sale ivrogne, dam !
Et j'ai donc reçu d'Amsterdam
Un panier ou deux de
Schiedam.
Mais seulement le péager
Qu'il me faut pourtant ménager
A moins que de le négliger
M'interdit — il a bien raison ! —
D'introduire dans ma maison
Ce trop pardonnable poison ".
Je vole à la gare du
Nord,
Mais j'y pense : or voici que l'ord-
E misère est là qui me mord...
Hélas ! comment faire,
Vanier ?
Je n'ai plus l'ombre * d'un denier
Pour vous offrir un verre ou deux de ce panier.
Poème publié et mis à jour le: 15 novembre 2012