Les gitans ont mis le feu aux herbes sèches de la prairie, légères flammes qui viennent lécher le pied des femmes
(quelle frayeur, écoutez les cris)
Puis se sont élancés pour les sauver
par les cheveux, sur leur cheval
les prenant toutes vibrantes d'étincelles
(quel courage, écoutez les pleurs)
Elles sont emportées par le vent sur le petit cheval des gitans enduites de parfums et de vapeurs
(quelle fraîcheur, écoutez les sanglots)
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012