Poèmes

Budapest

par Louis Aldebert

sur les héberges de la nuit

de grands oiseaux gris ont dessiné les fanes de l'espoir

et même les aurores aux longs profils de gel

d'iris et d'herbes sèches

ne parviendront plus à me faire rire

on s'habitue même à vivre coupable

chaque neige qui tombe est une expiation

sur les héberges de la nuit mon amour

est-ce toi qui imprime cette grande rosace rouge



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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