Parallaxe du sens au plumeau du désir
Malaxant l'essence des rameaux du plaisir
Évacuant poussière de la trame de l'âme
Où la lumière vaticine dans ses gammes...
Je la voudrais charmante dans son labyrinthe
Je la voudrais aimante et la prendre en étreinte
Au plus intense croisement de toutes voies
Pour entendre pavoiser puissance des voix
Qui soit liée au fier drapeau de l'amour
Innocent des fers et appeaux pour l'oiseau libre
Libéré des sangles qui serrent le calibre
A son sang – sa mort annoncée pour ses ajours
Le Prince pourri par le chancre de ses vols
Pinçant vertu – l'ancrant en retour mirifique
Voilà qu'il prépare un tour d'une autre musique :
Parer le monstre qui tue – d'un nouvel envol
Or dans la terre nourricière – plus ancrée :
Cette Misère plus altière et son soleil
Aux mains serrées qui – pour guerre à nouveau ferrée
En leur domaine – ouvrent l'air à une grand'veille
Au sujet de MinodAlain
A Propos
"La ville où le nulle part a lieu" Édition Librairie Galerie Racine
"La ville où le nulle part a lieu" - sous-titre : "Le proche et le lointain" Collections Poètes des Sans Continents
Éditions POLLYGLOTTE
Poème publié et mis à jour le: 17 January 2020