à
Benjamin
Pèret
Benjamin
Benjamin les oiseaux sont en flammes
La nature un instant a suspendu son cours
C'est le temps des yeux verts
Entends le cri des femmes
Qui mêlent leurs cheveux au sable de leurs jours
Entends les doux ramiers dire à leurs tourterelles
Tourterelles
Et répéter sans fin que la fidélité
A de charmants regards alternés de querelles
Qui peuplent les rameaux mûrissants de l'été
Benjamin
Benjamin jamais c'est beaucoup dire
Toujours n'est qu'un cricri caché par le gazon
Prends tes guêtres
Crois-moi
Pourquoi sans cesse écrire Écrire c'est une prison
Vois les hirondelles
Fais comme elles
Vois les petits bleus
Fais comme eux
Et glisse
Le chapeau sur l'oreille et ton Épingle de diamant dans la cravate
Sur les rails aériens des fils de laiton
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012