Poèmes

Assoupissement

par Jean-Michel Bollet

Lasse, tu t’étends sur le drap blanc de ta couche
Et tu fermes les yeux en espérant dormir ;
Tu déformes d’une petite moue ta bouche
Et ton être entier tout à coup semble frémir.

Sens-tu que tu pousses la porte du sommeil
Ou cherches-tu la clé qui va dans sa serrure ?
Peut-être es-tu déjà dans un rêve vermeil
Où la couverture est ourlée d’une dorure…

Ce frémissement est-il celui d’un tourment
Ou d’un cauchemar qui vient hanter ta pensée ?
Et s’il s’agissait d’un mignon péché gourmand
Dont ta chaste maman a été dispensée ?

Tes seins se sont levés un peu dans un soupir
Et la moue de ta bouche a fui dans un sourire ;
Tu apparais quiète et prête à t’assoupir
Et à tes côtés, j’ai tenté de te décrire.

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