Après la neige était la brume
Où entrer comme dans l'hospice
Le bruit des respirations se taisait
Ta fosse elle aussi parlait bas,
Yorick
Comme si l'ange du
Temps le doigt sur les dents
Gardait terriblement cette faille
Mais quel gardien vaut la
Mélancolie
Chargée de grelots, de lierre noir
Si la nuit s'accroît à son chant?
Après la neige était la brume
Porte visible de l'hospice
Fosse où enfouir mes songes vivants
La bouche de l'ange respirant sur aucune voix
Sans plus de nom,
Yorick, ni le tien, ni ton âme
ni le brouillard dans la mort
Ni tes dents à fixer avec les baies
au collier trop visible de la
Saison
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012