Ami, ne rentrons pas encor.
Le soir est doux
Comme un jeune visage.
Allons voir s'allumer les yeux d'or des hiboux
Au nocturne feuillage ;
Le vent est frais.
Il sent la mer et l'oranger...
Pour
Artémis — unique
Et lunaire — alternons sur un rythme léger
L'ïambe à l'ionique.
Car, dans l'azur sacré du ciel sicilien,
Son arc divin argenté
Le portique changeant, neigeux, aérien,
Des temples d'Agrigente.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012