Poèmes

Alcôve Noire

par Paul-Jean Toulet

Paul-Jean Toulet

Ces premiers froids que l'on réchauffe d'un sarment,
— Et des platanes d'or le long gémissement,
— Et l'alcôve au lit noir qui datait d'Henri IV,
Où ton corps, au hasard de l'ombre dévêtu,
S'illuminait parfois d'un rouge éclair de l'âtre,
Quand tu m'aiguillonnais de ton genou pointu,
Chevaucheuse d'amour si triste et si folâtre ;
— Et cet abyme où l'on tombait : t'en souviens-tu ?

Extrait de: 
Romances sans musique



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top