Ma main s’approche de ton front blond et déplace
Une mèche égarée taquinant tes sourcils ;
Tu clignes des yeux et tu me vois dans la glace
Embrasser une pointe effilée de tes cils.
Mon cœur fond de tendresse au déclin de ce jour
A contempler l’amour aux traits de ta jeunesse ;
J’aime quand je paresse à suivre le contour
Des lèvres au pourtour parfait d’une princesse.
Il n’est pas si loin ce temps si doux sans gêne où
Je nouais dans ton cou une natte et des tresses
Puis, tombant d’un bonheur fou ivre à tes genoux,
J’avais les cheveux pleins de mains et de caresses.