Ton vieil couteau,
Pierre
Marrel, rouillé
Semble ton vit, ja retrait et mouillé ;
Et le fourreau tant laid où tu l'engaines,
C'est que toujours as aimé vieilles gaines.
Quant à la corde à quoi il est lié,
C'est qu'attaché seras, et marié ;
Au manche aussi de corne, connait-on
Que tu setas cornu comme un mouton.
Voilà le sens, voilà la prophétie
De ton couteau, dont je te remercie.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012