Poèmes

A Louise D'or., Reine

par Gérard de Nerval

Gérard de Nerval

Le vieux père en tremblant ébranlait l'univers.
Isis, la mère enfin se leva sur sa couche,
Fit un geste de haine à son époux farouche,
Et l'ardeur d'autrefois brilla dans ses yeux verts.

Regardez-le! dit-elle, i! dort, ce vieux pervers.
Tous les frimas du monde ont passé par sa bouche.
Prenez garde à son pied, éteignez son œil louche.
C'est le roi des volcans et le
Dieu des hivers !

»
L'aigle a déjà passé :
Napoléon m'appelle ;

J'ai revêtu pour lui la robe de
Cybèle,

C'est mon époux
Hermès et mon frère
Osiris... »;

La
Déesse avait fui sur sa conque dorée ;
La mer nous renvoyait son image adorée
Et les deux rayonnaient sous l'éoharpe d'Iris!



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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