À l'éclair violent de ta face divine,
N'étant qu'homme mortel, ta céleste beauté
Me fit goûter la mort, la mort et la ruine
Pour de nouveau venir à l'immortalité.
Ton feu divin brûla mon essence mortellel,
Ton céleste m'éprit et me ravit aux
Cieux,
Ton âme était divine et la mienne fut telle :
Déesse, tu me mis au rang des autres dieux.
À l'éclair violent de ta face divine,
N'étant qu'homme mortel, ta céleste beauté
Me fit goûter la mort, la mort et la ruine
Pour de nouveau venir à l'immortalité.
Ton feu divin brûla mon essence mortellel,
Ton céleste m'éprit et me ravit aux
Cieux,
Ton âme était divine et la mienne fut telle :
Déesse, tu me mis au rang des autres dieux.
Ma bouche osa toucher la bouche cramoisie
Pour cueillir, sans la mort, l'immortelle beauté,
J'ai vécu de ne£tar, j'ai sucé l'ambroisie,
Savourant le plus doux de la divinité.
Aux yeux des dieux jaloux, remplis de frénésie,
J'ai des autels fumants comme les autres dieux,
Et pour moi, dieu secret, rougit la jalousie
Quand mon astre inconnu a déguisé les
Cieux.
Même un dieu contrefait, refusé de la bouche,
Venge à coups de marteaux son impuissant
courroux,
Tandis que j'ai cueilli le baiser et la couche
Et le cinquième fruit du ne£tar le plus doux.
Ces humains aveuglés envieux me font guerre,
Dressant contre le ciel l'échelle, ils ont monté ',
Mais de mon paradis je méprise leur terre
Et le ciel ne m'est rien au prix de ta beauté.
Poème publié et mis à jour le: 19 October 2022