Veuillez saluer de ma part vos mère et père
Que je ne connais pas mais puisqu’ils sont parents
D’une créature aux beaux charmes apparents
Il m’apparaît qu’ils n’ont pas perdu leur repère
Dites-leur bien que quand je contemple la gorge
Placée entre votre cou et votre sternum
Je dois prendre quelques doses de laudanum
A mélanger avec de l’avoine ou de l’orge
Mais rassurez-les si mon beau corps s’alimente
D’un opposé de temps en temps d’euphorisant
C’est qu’il comprend qu’un tel talent est trop grisant
Et que bout son sang quand son regard se pimente
Veuillez préciser que je n’ai aucune vue
Pouvant aller plus loin que le point d’horizon
Qui met en prison le lion et le bison
Car je n’aime pas la saveur de la bévue.

