Un songe est irréel et la mort est réelle
Qui peut se repousser d’un geste avec effet
Mais l’échéance vient et se perçoit qu’est fait
Le destin de chacun autant de lui que d’elle
Les petits fours ne se convient plus au buffet
La ceinture est partie ainsi que la bretelle
Et le libertin ne va plus à Bagatelle
Pour danser la valse et boire avec le préfet
La vie ne se vit plus qu’à la télévision
Où la femme n’a plus une poitrine nue
Dont l’unanimité tuait la division
Et se retrouve là commune et convenue
Cette idée que beauté et pureté s’en vont
Comme la crasse qui s’en va sous le savon.