Un jour près d’un étang, sur son miroir si calme,
Je fixais le reflet du soleil si épais,
Il glissait au gré des heures ; de larges palmes
Ondoyaient sûrement d’une éternelle paix.
Je me sentais comme cette fleur si fanée,
Ma pensée compromise errait au gré du vent,
J’ai goûté l’amertume et rien d’imaginer
Cette brûlure en moi, me rebuta autant !
Et pourtant, de cette vie, j’aimais pacifique
L’océan d’amitié qui me lie à vous tous,
Comme une grande aile si belle et si lyrique.
Le poète écoute, brûlant sous le zéphyr,
Allongé sur le pré, l’horizon que j’admire
Menait au voyage là où le vent me pousse !