Du silence entre vitres la tranche glacée
Passe au marbre noir et envahit la pensée
Si ce ne sont les mille lumières en hydre
Qui laissent boire la ville dans leur grand cidre
Jusqu'à ce que s'étanche la soif de Marianne
Qui – debout – de sa main tendue – donne la manne
Pour que peu à peu s'épanchent les murs endormis -
En couleur de lait sur solitudes amies
Herses d'arbres accueillant drapeau flagellé...
Marbre glacé effeuillé de lueurs timides...
Drap du ciel troué de flaques d'azur limpides...
Et... Miel : trame aux murs en cirque : l'astre zèlé
10h 15
C'est joie flamboyante sur trafic amoindri
Marianne joue au pic du char – étincelante
Et... Tannant sa pudeur noire – la belle a ri
Vannes fermées des rumeurs – point son art – ne hantent
Au sujet de MinodAlain
A Propos
"La ville où le nulle part a lieu" Édition Librairie Galerie Racine
"La ville où le nulle part a lieu" - sous-titre : "Le proche et le lointain" Collections Poètes des Sans Continents
Éditions POLLYGLOTTE
Poème publié et mis à jour le: 11 February 2020