Avec le temps, la peine ne s'estompe pas. Chaque jour qui passe, Ludo me manque davantage. Je pensais vieillir à ses côtés. Aujourd'hui, je passe mes nuits à pleurer. Je regarde nos photos, je me blottis dans ses vêtements. Je ne parviens pas à accepter que je ne le reverrai plus.
Pourtant, notre quotidien n'était pas simple. La maladie a pris une place considérable dans notre couple, mais il n'en demeure pas moins qu'il était mon âme sœur, l'être que j'ai le plus aimé.