Des rires et des chants ! étincellent et papillonnent
Les lumières de l’été. Les vagues bercent
La barque en joie. J’y étais assis
Avec des amis chers et un esprit léger
La barque se brise en ruines vaines,
Les amis étaient mauvais nageurs,
Ils sombrèrent dans la terre natale,
Moi la tempête m’a jeté sur la rive de la Seine.
J’ai embarqué dans un nouveau vaisseau,
avec de nouveaux camarades ; me roulent
et me bercent les flots étrangers, deci delà –
Combien lointaine la patrie ! comme mon cœur est lourd !
Et de nouveau ce sont des rires et des chants –
Siffle le vent, les planches craquent –
Au ciel la dernière étoile s’éteint –
Comme mon cœur est lourd ! La patrie combien lointaine !
Poème publié et mis à jour le: 10 August 2017