Joli berceau de mes souffrances,
Belle tombe de mon repos,
Chère ville, nous devons nous séparer-,
je te dis adieu pour toujours !
Adieu, ô seuil sacré
Que passait ma tendre amie
Adieu, lieux sacrés,
Où je la vis la première fois.
Ah! si je pouvais ne t'avoir jamais vue,
Belle reine de mon cœur !
Jamais cela ne serait advenu
que je sois si misérable maintenant
Jamais, je n'ai voulu toucher ton cœur
Jamais, je n'ai imploré ton amour ;
Je ne demandais qu'à vivre en paix,
Là où passe ton souffle.
Mais tu me chasses de ces lieux,
Ta bouche me jette des mots amers,
La folie vient s'enfouir dans mes sens
Et mon cœur est malade et blessé.
Avec mes membres si las et endormis
je me traîne appuyé sur mon bâton de voyageur
jusqu’enfin je puisse poser ma tête
loin dans une tombe froide
Poème publié et mis à jour le: 10 August 2017