Lorsque tu revêts ta tenue
Légère à plaire à un Adam
Te croisant en se baladant,
Il piaffe : il te constate nue.
L’organdi et la crinoline
S’acoquinent avec le jour
Et sa lumière voit l’amour
Allant de forêt en colline
De longue plaine en val profond
Et près d’une source où sa goutte
Parcimonieuse se goûte
En surface à deux doigts du fond.
C’est qu’est téméraire, l’amour !
Mais, il se méfie des lumières
Arrivées toujours les premières
Qu’éteint le soir après le jour !
Ce fut un matin de fin juin
Et Adam, nu comme un ver souple,
Vit son amour former un couple
Et le jour entretint le joint.
Poème publié et mis à jour le: 25 October 2018