Poèmes

Sur la Mort du Jeune Tambour Bara

par Constance de Théis

Mort

Jeune héros, espoir de ton pays,
Brave naissant dont la gloire s'honore,
C'en est donc fait, tes destins sont finis,
Et ton couchant a suivi ton aurore !

Quel furieux, altéré du trépas.
Leva sur toi son arme meurtrière ?
Cet assassin ne te voyait-il pas,
Couvert encor des baisers de ta mère ?

Hélas ! ses yeux sont fermés pour toujours,
Grâces,
Plaisirs,
Amours, versez des larmes.
Il tombe à peine au printemps de ses jours ;
Il n'a connu que la gloire et les armes.

Mais refermons ces injustes regrets ;
N'a-t-il pas dit :
Je meurs pour la patrie ?
C'en est assez pour le cœur d'un
Français,
Et son trépas a compensé sa vie.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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