Jeune héros, espoir de ton pays,
Brave naissant dont la gloire s'honore,
C'en est donc fait, tes destins sont finis,
Et ton couchant a suivi ton aurore !
Quel furieux, altéré du trépas.
Leva sur toi son arme meurtrière ?
Cet assassin ne te voyait-il pas,
Couvert encor des baisers de ta mère ?
Hélas ! ses yeux sont fermés pour toujours,
Grâces,
Plaisirs,
Amours, versez des larmes.
Il tombe à peine au printemps de ses jours ;
Il n'a connu que la gloire et les armes.
Mais refermons ces injustes regrets ;
N'a-t-il pas dit :
Je meurs pour la patrie ?
C'en est assez pour le cœur d'un
Français,
Et son trépas a compensé sa vie.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012