Poèmes

Sonnet Vi - Sonnet

par Abraham de Vermeil

Un jour mon beau soleil mirait sa tresse blonde
Aux rais du grand
Soleil qui n'a point de pareil :
Le grand
Soleil aussi mirait son teint vermeil
Au
Ray de mon
Soleil que nul ray ne seconde :

Mon
Soleil au
Soleil estoit
Soleil et onde :
Le grand
Soleil estoit son onde et son
Soleil :
Le
Soleil se disoit le
Soleil nompareil :
Mon
Soleil se disoit le seul
Soleil du monde :

Soleils ardants laissez ces bruicts contentieux,

L'un est
Soleil en terre et l'autre luit aux
Cieux :
L'un est
Soleil des corps, l'autre
Soleil de l'ame :

Mais si vous desbattez,
Soleils, qui de vous deux
Est
Soleil plus luisant et plus puissant de feux,
Soleil tes jours sont nuicts comparés à
Madame.



Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012

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