Fagotté plaisamment comme un vrai
Simonnet,
Pied chaussé, l'autre nu, main au nez, l'autre en poche,
J'arpente un vieux grenier, portant sur ma caboche
Un coffina de
Hollande en guise de bonnet.
Là, faisant quelquefois le saut du sansonnet,
Et dandinant du cul comme un sonneur de cloche,
Je m'égueule de rire, écrivant d'une broche,
En mots de
Pathelin, ce grotesque sonnet.
Mes esprits, à cheval sur des coquecigrues ",
Ainsi que papillons s'envolent dans les nues,
Y cherchant quelque fin qu'on ne puisse trouver.
Nargue : c'est trop rêver, c'est trop ronger ses ongles;
Si quelqu'un sait la rime, il peut bien l'achever.
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012