Tu nous apparais et tu disparais :
Soleil, pourrais-tu rester plus longtemps ?
Tu viens, tu t’en vas et ce, sans arrêt,
Mais on aimerait – serais-tu content ? -
Recevoir sans fin l’éclat de tes rais.
Soleil, pourrais-tu rester plus longtemps ?
Tu nous apparais et tu disparais…
On te veut, la nuit, lune, quand on dort,
Avec ton croissant quand il est d’argent
Ou même, et surtout, quand ton cercle est d’or
Pour chasser l’ennui des foules de gens
Qui craignent l’ombre répandue dehors ;
Avec ton croissant d’or ou bien d’argent,
On te veut, la nuit, lune quand on dort.
Veuillez enneiger les obscurités
De vos cristaux blancs, dansantes étoiles ;
Scintillez au cœur des éternités,
Piquetées dans les étendues du voile
Ouvert aux beautés d’immortalité ;
De vos cristaux blancs, dansantes étoiles,
Veuillez enneiger les obscurités.
Soleil, étoiles, lune dans le ciel,
Jaloux - Ô combien - de vos libertés
Vous êtes le fruit providentiel
De l’orgueil mêlé avec la fierté
Dans un rapport fort et substantiel ;
Vous êtes jaloux de vos libertés,
Soleil, étoiles, lune dans le ciel.