Je suis la
Gondole enfant chérie
Qui arrive à la fin de la fête,
Pour je ne sais quoi, par bouderie, (Un soir trop beau me monte à la tête!)
Me voici déjà près de la digue;
Mais la foule sotte et pavoisée,
Ah! n'accourt pas à l'Enfant
Prodigue!
Et danse, sans perdre une fusée....
Ah ! c'est comme ça, femmes volages
I
C'est bien.
Je m'exile en ma gondole (Si frêle!) aux mouettes, aux orages,
Vers les malheurs qu'on voit au
Pôle!
—
Et puis, j'attends sous une arche noire...,
Mais nul ne vient; les lampions s'éteignent;
Et je maudis la nuit et la gloire!
Et ce cœur qui veut qu'on me dédaigne !
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012