Si tu crains d’être solitaire
Sans ami autre que le vent
Revêts l’habit de militaire
Et prends la place du suivant
Qui talonne l’homme de tête
Unique
Fort de l’adjectif épithète
Inique
Si tu crois que la solitude
Est la femme qui se choisit
Pour ôter la décrépitude
Le vermoulu et le moisi
Qui verdissent ton teint de fille
Si lisse
Sur lequel l’eau de source brille
Et glisse
Enlève le doigt de ton œil
Et vois la translucide lune
Qui trône, seule, avec orgueil
Dans le noir d’un ciel sans fortune
Riche d’elle et de son vouloir
Enorme
D’aider la mer par son pouvoir
Hors norme.