Nous jetons tous nos versets à la
mer et vivons au-dehors des mots
au-dehors de la voix au-dehors
du silence
Si nous marchons
c'est pour masquer notre enlisement
Arrêtons-nous et pleurons
sur les vestiges du souvenir
Voici que le temps imprime
son insigne à nos fronts
et offre à chaque jour nouveau
les restes d'un vieux rêve
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012