Prête-moi ta plume et tu verras
Que je peux barbouiller une lettre
Aussi bien qu’un gras groin de verrat
Qui est moins qu’un humain un sale être.
Les pâtés que hait le lectorat
Sont aimés par la truie qui rattroupe
La souris, la fouine et le rat
Attirés par l’odeur de la croupe.
Je n’ai pas écrit pour Jean Ferrat
Qui trempait son long nez dans ma soupe
Mais demain, du cumin fin cherra
Sur mes vers qui ont le vent en poupe.
Poème publié et mis à jour le: 21 September 2018