Il faudrait rester là, et puis attendre
Ne plus attendre que cette autre, aux mouvements de mer…
Celle qui va, et qui revient dans ses jusants, quand le silence l’exagère
A faire battre les heures.
Il faudrait rester là, dans le secret des murs, entre langueur et solitude au miroir des phrases. Avec, la poésie comme une porte de secours
A faire semblant de vivre, des semblants de « peut-être »…
Il faudrait rester là, sous la lampe du coeur, noyé de solitude et de désespérance….
Quand l'aube pousse ses rengaines, ses « aimer » pour toujours, et qu’elle vous laisse là, avec un siècle à la seconde, à la marée des solitudes…
Tout un quartier fait d’heures, dans les bras de la nuit, au phonographe de la mer…
Cette clameur aux vagues, à la dernière mode, aux humeurs d’écume
Tant de pas qu’on efface, aux matins bétonnés, en poèmes à cracher, ce que coûte le cœur…
Rien qu’à se demander… Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Pourquoi restes-tu là, Toi...
Loin des mois de juillet, où venaient se coller, des chagrins secourus.
Pourquoi n'es-tu pas là... Toi, qui portais mes mains...
Toi qui passais dans l'ombre attendant le signal
Ignorant les musiques accordées au destin
Pourquoi n'es-tu pas là... Toi, qui voulais semer
Jusqu‘au creux de ton ventre la tendresse qu'on enferme
Nos nuits blanches si blanches épousées des haleines…
D’aube échevelée… Maquillant sur les murs
Tout, du bleu de ton eau
Toi... Hors du temps et du cœur... Pourquoi n'es-tu plus là ?
En batailles de baisers…
Du plus beau jeu de rôle...
Pourquoi restes-tu là ?
Débordant d'une chambre, un vitrail de toi… Ouvrant aux souvenirs