Poèmes

Pour Tous Les Peuples Egalité N'Aboie

par Alain Minod

Brancardier des rages je salue mort dans l'âme
Maître des orages qui bombarde tout drame
En mots sans unisson pour un autre horizon
Que celui d'échanson qui vautre sa raison
En vie et mort du prince où se coince Misère
Qui son corps pincé s'octroie la belle pensée
De bien sortir rincé de son plus grand désert

Guerre-spectacle rit et oracle frondeur
Bâcle tout en paris pour racler le bonheur
Dans l'assiette au pauvre lui ôtant ce qui sauve
Guimauve dans sa tête il le fagote en fauve

Spectacle terminé il loue tant le chez-soi
Mais le pauvre miné ébroue sa propre voix
Débâcle achevée la reprise d'un beau rêve
Sur terre enfin trouvée il fustige les trêves
Avec oraculaire et ne saluant promesse
Dans le spectaculaire il bafoue la grand'messe

Il en est aujourd'hui qui cachent d'autres nuits
Celles où ils appuient la puissance qui nuit
Où coupant les têtes de qui juste l'ennuie
Où massacrant bêtes-peuple elle a vraiment lui
Où ses mercenaires jouent les bonnes affaires
Où pousse Homme à se taire ou le font bien sauter
« C'est pour civilisés qu'il s'agit de gâter »
Achetant du pétrole au paradis d'enfer
Ils sont à bonne école eux qui sont pour les fers
Qui pour ces fascistes leur apprit à manier
« Des armes d'élite » pour ensuite s'en délier ?
Ce fut après spectacle où l'on tua million d'hommes
Pour puissance-oracle à bien jeter ses atomes

Civilisés : mensonge à manger tous nos droits
Cités qui se rongent on les casse avec lois
Exilés épongés «Vraiment ! Chacun chez-soi ! »
Dépasse les songes ! Égalité n'aboie !

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