Poèmes

Tout un Temps pour Sortir Libres du Spectre

par Alain Minod

Fleurs au commun – sonnons nos sources partagées
Au différent – donnons sens sans course-travail
L'iris de nos vifs yeux où corps non encagés :
Nous tenons mille lieux pour que le proche vaille

A tous nous est vital : temps de corps libérés
Pour vivre dans l'égal qui nous rend singulière
Toute pensée rebelle à un ordre serré
Qui vend à la pelle : paix et beauté à guerre

Non ! Nous n'attendrons pas pour nous épanouir
Qui veut tendre nos pas dans un vent qui déserte
Liberté souveraine ou la remue sans avenir
Dans cette vaine arène où guerriers jouent l'alerte

Et des sols que l'on ferre à ces fleurs que l'on vend
Aux armes – à la guerre en issue pour ce monde :
Distance est à construire en un nouveau grand vent
Différences à luire harmonies y font rondes

Qu'on tende à ce vent qui bruisse de l'égal
Qu'il nous rende savants pour que brille ouvrière :
Force de chaque Humain séparée du fatal :
Debout – tient pour ses mains : fleur commune en lumière

A prendre en campagne pour le moindre des champs
A prendre ce qui gagne en nous pour fleurs qui veillent
Au travail ruinant corps – jusqu'en ville son chant
Où tout exil trouve port pour tous en réveil

Et ce n'est pas ce mixte où nous nous perdons : fleurs
Où différence habite oppression – nous éduque :
Paix – liberté commune à diverses fleurs : suc
Où souveraine immune en fera féconde heure

Où fleurs coopèrent hors-profit-guerre action
Où des rivaux flairent – un loup nous serre : Union !
Quand l'autre sent l'affaire et tue : rayon d'Union !
Fleurs en monde-guerre vont à libération !

Humain libre hors-diktat du monde dénouera
La toile qui le mâte – ignorant son travail
Profit voulant – virtuel – tenir toute sa maille
Tisse guerre telle qu'il s'en déchirera

Fruits Suc trouvent base aux fleurs : gerbe en pays saille
Puissants se déphasent : multiple-un les met nus
Qu'au commun libre fleur insiste : ils sont perdus
Marché mord le travail : leurre plus ne le vaille

Il vient : le temps tout neuf où le travail bien libre
Ne sera sueur de bœuf – ouvert à toute fleur
Pour sa différence sera bel équilibre
Entre pensée et sens – mains pensant art : bonheur

Fleurs libres : commun : neuf : étouffe monstre froid
Sans capital : lui : veuf du travail qui va luire
N'étant plus marchandise – hors-division ne ploie
Et l'Humain ne s'atomise : il crée – pense à s'épanouir

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