Poèmes

La Ville Bientôt Sans Repos

par Alain Minod

Presque été : coup de brise en cité fait la bise
Au soleil qui est de mise – et réveille en sa prise

Volutes de coton pour poussière en azur
Luttent dans un doux ton pour air de belle allure
Et le drapeau frémit dans l'arbre à peau si pure
Sans repos ville amie ne se cabre au futur

Si industrieuse dans la pleine chaleur
Paris n'est pas la « Gueuse » à y traîner ses heures
Elle ne vocifère en un instant qui pleure
Et ne s'indiffère des partants dans son cœur

Les chants de l'imprévu indiquent sa lumière
Il sont mimique vue du sang blanc sur sa pierre
Les haleurs en germe fondent en clignotant
Pâleur éclats fontaine – épousailles d'instant

Tendre soir où s'enroule aux nuées le soleil
Qui à les fendre moule ruelle qui veille
Tu vas saisissant corps – accents secrets en mille
Mailles d'un grand décor où travaille la ville

C'est son heure où passants fourmillant de présence
Habillent renaissant son cœur et son essence

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