la lune est tombée
à atteindre nuit
le blanc comme jour
le silence nouveau
c'est dimanche
demain viendra
on reste cois
toi et moi
à feutrer l'air
blottis en lainage
tu penses
tu siffles un air
je redoute tant
tes temps tus
mes mots morts
à l'horloge tend
l'aiguille amère
le reste à vivre
à figure ordinaire
tu lamentes
le ciel gras
c'est corridor
long char d'heures
roule lent long
demain pourtant
pour t'entendre
… pour t'entendre
par jacques ceaux