Poèmes

Pierrot Pendu

par Tristan Corbière

La femme est une pilule
Que tu ne sais plus dorer
Ta lyre, outil ridicule

C'est fini la comédie, À la
Morgue les
Amours !
Arrêtons sur la my-die
La patraque de nos jours

À la maîtresse chérie

De ton chanvre laisse un bout,

Elle fut la galerie

Qui l'admira malgré tout.

Va, ça lui portera veine —
Ce dernier nœud de licol
Pour toucher dans la quinzaine
Un vrai monsieur en faux-col.

Qu'elle corne, la corneuse :
C'est aussi pur mais le soir
Qu'elle râle, la râleuse
Et qu'elle trotte au trottoir.



Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top