Poèmes

Pere et Fils

par Georges Haldas

A chaque fois l'image apparaissait d'abord en un léger brouillard et se faisait précise
Et chaque fois le père était semblable au fils et leurs mains solitaires dans la nuit se tendaient
Alors le temps passait les siècles les années
Mais c'était comme rien
Et mille ans de misère en un jour s'effaçaient
A l'aube il ne restait que le débarcadère
Et l'homme en noir au bout attentif et poli
La mer autour de lui avec le phare en ruines et comme évanoui

Jamais

la maison n'est sereine

Et jamais notre-voix

ne s'ajuste à la voix

En se touchant

les mains se perdent

Le silence lui-même

laisse le vent mortel

pénétrer dans les veines



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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