Poèmes

Passages

par Jean-Michel Bollet

Le nouveau-né passe sa flamme à la jeunesse
Qui à l’âge de la puberté la transmet
A la maturité qui arrive au sommet
Et arrivée à la fin l’éteint la vieillesse

L’aube blanche envoie un bonjour au crépuscule
Qui salue la venue qu’il laisse aller du soir
S’offrir à la nuit sans fard et vêtue de noir
Que l’aube veut nue dans un habit minuscule

Lundi est le premier à partir et dimanche
Ne pourrait exister sans l’ami samedi
Qui dit à vendredi grâce à toi ça me dit
De donner au dernier le balai et son manche

Chacun tient le témoin en mains qu’il passe et lasse
Celle ou celui dont les doigts sont par trop usés
Et il n’en est guère même de gros rusés
Qui peuvent rester à leur place avec la classe.

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