Poèmes

Parlotte

par Henri Droguet

noir blanc tout est à suivre

presque perdu depuis toujours déjà

le vent le crochu le fournisseur d'excès

trousse d'insaisissables nymphes

et l'estran réel gèle

on jette à la natale tombe

l'encaustiqué cercueil

et le brousseux chantre la tête ailleurs

il opère affabule il tonne:

"Chutez chutez mortellement

au torrentiel cosmos à la joie"

puis au refrain:

" mourra bien qui

mourra le dernier"

c'est rue du pet du diable de la pie

qui fume et du temps

retrouvé rue de l'Inconnu

great college street/
Camden
Town

c'est partout ailleurs dans l'exubérance

parfumée touffue des giroflées

on scande: "Reviens!
Arthur reviens!

ils sont devenus fous!"

on l'entend songeusement passer

la porte fatale et noire l'escalier idem et

dérobé l'absent répondant notre rocheux

témoin venu repartu et c'est

faible massivement farouche et doux

un souffle transitivement

qui redit:

"je préfèrerais ne pas"



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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