A la capacité la tranquille rivière
De faire s’écouler sans s’arrêter son cours
En déplaçant ses flots sur son lit, tour à tour,
Pendant toute la vie de sa longue carrière.
Qu’advint-il, cependant, de cette onde première
De naguère et jadis qui change chaque jour :
L’eau n’est pas la même et nous l’appelons toujours
Quel que soit son débit, de la même manière.
Aussi, l’hominidé arrivera demain
Différent d’aujourd’hui car dans son corps humain
Le temps le modifie, le mine, le consomme.
Son nom ne variera pas jusqu’à son trépas
Car, bien que diminue la longueur de son pas
De la même façon qu’au départ on le nomme.
Poème publié et mis à jour le: 26 December 2018