C'est ainsi.
Pays des
Cimes,
Pays des
Hauteurs,
Pays des
Monts,
Que tes
Lamas noirs rouges ou jaunes
T'ont peuplé de milliers de dieux et d'eux-mêmes.
T'ont changé en une terre occupée, pénétrée,
Par la prière.
Que les moulins tournent, tournent, tournent,
Que les drapeaux flottent,
Que les fumées montent, montent, que les mets s'apprêtent, que les lèvres battent, que les
Influx du haut se mélangent !...
Je n'ai point voulu m'occuper de ces débats, mais comme un sage, soupesant ta masse en ma paume.
Te cerclant, t'entourant, ayant réfléchi en hochant sur les divers
Evangiles...
Avec tes neiges, tes
Hauts, tes vallées, ton poids, ton pouvoir spirituel...
Ton majestueux pouvoir et tes immenses forces potentielles
Suspendues là-haut, entre
Ciel et
Plaine, entre l'inaccessible et la
Bassesse,
J'ai voulu, pays de
Bod, te chanter en mon ivresse,
Ainsi que le
Château d'eau, le château fort, le château de l'âme exaltée,
Eternelle, — en son désespoir, — et comme tes cimes, — souveraine.
Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012