Quand tous tes moines seront morts ; quand le
Divers sera moulu,
Quand plus rien ne sera plus en maître ;
El le
Tô-Bod déjà couru ; et
Lha-Ssa même révolu :
Po-youl cadastré au décamètre,
—
Si un homme est là, un seul homme pour te gravir et te louer,
Malgré l'épouvantable atonie.
Fais alors, — o
Thibet patient,
Thibet qui subit les trop multiples avanies
Qu'il se souvienne de ce chant,
Ce poëme, par toi seul et pour toi provoqué dans ses séquences
Ce cri rythmé par ta puissance.
Avec ses jets, ses frénésies, — son ryùbme-bond d'escaladeur...
Et lui, reprenant cadences.
Que mes séquences servent à rydimer sa marche élastique, aux filles
Thibétaines perdues...
Au son des distiques
—
Fais alors, en prière et grâces, en donateur immense, — et don et démon
Qu'au vers le dernier des novénaires,
Au pied de la séquence ultime, — ici, au bas, — ici au coin
— de la sculpture de tes monts,
Mou nom, comme un sceau, se régénère.
Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012